martedì 16 luglio 2019

Charles Baudelaire

L'une de mes élèves  présente Charles Baudelaire et ses différentes facettes!
                                       

Charles Baudelaire est l’un des poètes le plus célèbre du XIX siècle.
Il est considéré le précurseur du courant littéraire du Symbolisme, toutefois il n’appartient à aucune école littéraire.
Il a un tempérament aux différentes facettes, en trouvant dans la poésie parnassienne, romantique et symbolique des arguments et des valeurs dans lesquels il peut se reconnaître et qui font de lui le fondateur de la modernité. Toutefois la définition, la plus convenable c’est celle de POÈTE MAUDIT, cette expression désigne un poète qui a une âme tourmentée, qui rejette tous les standards de la société bourgeoise et qui mène une vie contre-courant en marge de la société, toujours en quête d’une dimension idéale avec sa grande sensibilité.
Tous  ces éléments s’abattent sur lui comme une malédiction et font de lui le poète maudit, ou bien tourmenté.
En effet, son existence a  été marquée par une enfance traumatisante à cause de la mort de son père et du second mariage de sa mère avec le général Aupick, qui était très autoritaire. Par conséquent, il exige sa part de l’héritage paternel, mais il dilapide son argent, menant une vie de dandy. Il donne  beaucoup d’importance à son style vestimentaire orignal et recherché. En plus, il développe un sentiment de révolte et il commence à mener également  une vie de bohème, dissipé et anticonformiste, en totale contradiction avec les codes sociaux et moraux de son époque. En effet il se perd dans les tentations, en se donnant à tout genre d’excès tels que l’alcool, la drogue et l’amour charnel, en faisant de sa vie une fuite et une révolte continue, pour tenter d’oublier les limites de sa condition et le sentiment d’inutilité qui caractérise son existence.
Par ailleurs selon le poète la vie est dominée par un sentiment de douleur qu’il appelle SPLEEN.
SPLEEN, c’est un terme anglais qui à l’origine désignait la rate, c’est-à-dire l’organe humain, considéré le siège de la mélancolie chez les alchimistes. Mais avec Baudelaire le mot Spleen prend une tournure plus profonde. Il s’agit d’un mal de vivre, d’un désespoir et d’un mal-être profond ressenti par le poète. On parle, donc, d’angoisse existentielle. C’est tout simplement une angoisse face à la finitude de la vie, mais surtout une angoisse face à la mort.
Toutefois, pour fuir la laideur du monde, à laquelle  il est condamné, il est toujours à la recherche de l’idéal et de l’absolu et c’est pour ça qu’il rêve d’un autre monde et d’une vie différente faite de liberté et de joie.
C'est ainsi qu’il trouve dans la création poétique une nécessité et un moyen pour fuir les inquiétudes et analyser son conflit pour atteindre  l’idéal.
On  peut retracer chez lui un parcours romantique, parnassien et symbolique.
Pour ce qui concerne son coté romantique, il ressent du malaise existentiel et donc du spleen qui demeure dans le cœur de l’homme. Donc il partage certaines attitudes romantiques, en exaltant dans sa poésie les paradis artificiels tels que les stupéfiants, l’amour charnel, la passion et la révolte, considérés des abris de l’angoisse et de l’ennui.
En revanche, pour ce qui concerne son cóté parnassien, Baudelaire trouve dans la beauté artistique, le seul guide pour dépasser le sentiment d’angoisse et échapper le spleen pour atteindre l’idéal. En effet la poésie parnassienne s’attache à chercher la pureté de la forme jusqu’à la perfection, en s’appuyant sur des formes et des lois fixes. En fait le principe, le plus important de ce mouvement, introduit par Théophile Gautier, c’est « L’ART POUR L’ART » , c’est-à-dire que l’art ne doit avoir aucun but social, moral ou politique, parce que le seul but de l’art c’est la beauté artistique. Toutefois, l’intransigeance esthétique parnassienne possède des limites donc le poète s'en dégage très vite, pour appréhender une nouvelle tendance.
En effet Baudelaire c’est le précurseur du courant symboliste. Selon Baudelaire le monde réel est fait d’apparences et de symboles et il  existe une autre dimension plus spirituelle au-delà du monde matériel. Il appelle cette dimension : L’IDÉAL qui représente pour lui l’inconnu et l’abstrait.
C’est ainsi qu’il élabore sa « théorie des correspondances » selon laquelle il y a des correspondances entre le monde de l’idéal et le monde matériel qui se compose de symboles permettant  d’identifier le monde de l’absolu et de l’inconnu.
Dans ce cas le poète a un rôle privilégié parce qu’il possède la faculté de déchiffrer les symboles qui se cachent derrière le monde matériel et il doit le révéler aux autres hommes. Voilà que  le poète a une mission à accomplir : c’est-à-dire qu’il fait d’intermédiaire entre les hommes et le monde idéal.
Le chef d’œuvre de Baudelaire est sans doute « Les Fleurs du Mal », un recueil de poèmes publié pour la première fois en 1857, mais le livre suscite du scandale, à cause de l’immoralité de son contenu et c’est pour ça que le poète est condamné et par conséquent 6 poèmes seront censurés et sera publié une seconde édition en 1868.
Ce recueil est organisé selon une architecture précise, en effet l'œuvre retrace le parcours de la vie du poète et de sa conduite de vie. Donc on peut dire qu’elle devient une source pour connaitre son idée de la vie: c’est-à-dire que selon le poète l’homme est corrompu par le pêché originel et il ne peut pas échapper à l’attrait du mal. Donc, le recueil Les Fleurs du Mal représente les vices des hommes. Toutefois, les vices sont le résultat de l’âme tourmentée du poète qui est toujours en quête de l’idéal qu’il ne trouve nulle part. D’ailleurs le titre même du recueil révèle la tentative du poète de trouver la beauté dans la laideur du monde. En effet il combine deux termes contradictoires, c’est-à-dire la fleur, symbole de pureté et de beauté et le mal qui évoque l’idée de pêché. Pour ce qui concerne la structure, ce recueil se compose de six parties qui représentent les étapes du voyage imaginaire du poète vers la mort, pour échapper au spleen. En effet, le poète, pendant toute sa vie cherche toujours à s’évader à travers plusieurs possibilités telles que l’écriture, l’amour , les paradis artificiels, l’inconnu et l’absolu, mais tous ces tentatives sont inutiles et sans issue. Et c’est pour ça qu' il s’adonne aux blasphèmes en rejetant Dieu, accusé d’avoir condamné les hommes à cette condition et qui n’intervient pas pour les sauver. Voilà pourquoi qu'il invoque Satan, mais même cette  révolte est inutile. À la fin le poète se pousse vers le dernier espoir, le « Grand Voyage », c’est-à-dire la mort, grâce à laquelle ses souffrances peuvent trouver un terme et l’âme peut enfin commencer son voyage vers l’idéal, longuement attendu.
À la fin du recueil, le conflit entre le spleen et l’idéal, ne trouve pas de solution et au poète reste seulement l’espoir d’échapper vers un monde inconnu.