giovedì 9 aprile 2020

Covid-19/DAD: sensations, émotions, espoirs.

L’une de mes élèves raconte:
Cela fait presque un mois que nous sommes en quarantaine: il n’y a pas de bruit dans les rues depuis un mois, les centres des villes les plus importantes sont complètement désertes, tout cela me rend très triste. Je vis dans un quartier généralement très fréquenté et le voir vide me donne une sensation de solitude, de mélancolie, et j’en ai la chair de poule. Nous combattons un ennemi invisible qui pourrait déjà être chez nous, et je pense à tous ceux qui n’ont pas vaincu cet ennemi, qui meurent tous les jours non seulement à l’hôpital, mais aussi à la maison, parce qu’ils ne peuvent pas être soignés: les hôpitaux sont saturés. Au début, je n’étais pas inquiète, non plus après un mois, mais je ne supporte pas de voir un pays si beau et riche en culture, art et histoire, être détruit peu à peu. Les écoles italiennes ont adopté une méthode innovante pour poursuivre les cours: à travers de différentes plates- formes et grâce aux nouvelles technologies, il est possible de simuler une véritable leçon, même si l’on est loin, on peut continuer à travailler ensemble et faire des tests. Je pense que cette méthodologie est excellente, de cette façon on ne risque pas de perdre l’année et on peut mieux organiser le temps pour étudier. L’école en ligne est une bonne stratégie, mais je préfère les cours en présence, parce que je peux rester avec mes camarades et c’est beaucoup plus amusant, même si cela inclut un effort physique plus important. J’attends avec impatience le jour où le gouvernement dira que tout est fini et que nous pouvons à nouveau nous embrasser, nous saluer dans la rue avec un baiser sur la joue et ne plus s’installer à un mètre l’un de l’autre. Pour l’instant, l’important est de rester à la maison et d’éviter autant que possible la contagion.
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